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DIMITRIS KOUTSOUMBAS:

Les peuples n'ont pas dit leur dernier mot. Ils doivent lutter jusqu'au renversement final de ce système, pour vivre en paix, sans guerres menées pour les profits des capitalistes

Le camp de la Jeunesse communiste de Grèce (KNE) fut à nouveau couronné de succès, pour la 33ème année.

Des milliers de jeunes de toute la Grèce se sont rendus en Chalcidique, où le camp anti-impérialiste de cette année a eu lieu, et ont participé aux diverses activités politiques et culturelles organisées par la KNE. Un moment fort fut la manifestation des milliers de jeunes à Thessalonique, devant le Quartier de l'OTAN, ainsi que le grand rassemblement au cours duquel le Secrétaire Général du CC du KKE, Dimitris Koutsoumbas, a pris la parole.

Avec le slogan "Non aux guerres des impérialistes, l'espoir réside dans la lutte des peuples", les jeunes de toute la Grèce ont exigé le désengagement de notre pays des guerres impérialistes.

Le camp anti-impérialiste de cette année a choisi comme thème le 25e anniversaire du bombardement de la Yougoslavie par l'OTAN et l'action du mouvement anti-impérialiste et pro-paix  en Grèce, dirigé à l'époque par le KKE.

Lors du rassemblement à Thessalonique, D. Koutsoumbas, se référant à ces événements, a noté entre autres: "La Yougoslavie n'a pas été choisie par hasard. Elle était située au centre des Balkans, au cœur d'une région - carrefour de deux guerres mondiales. La fragmentation de ce pays et sa mise progressive sous la tutelle de l'OTAN étaient une condition préalable à la mise en œuvre du plan des États-Unis et de l'OTAN dans la région, afin de contrecarrer les plans de leurs concurrents.

 

La bataille menée il y a 20 ans par le peuple de la Yougoslavie, une bataille inégale à ce moment-là, ne fut pas en vain. Elle a contribué à la prise de conscience des forces populaires qui, au cours des années précédentes, avaient été "bercées" par le prétendu "règlement pacifique et le développement" que la soi-disant mondialisation apporterait après la dissolution de l'URSS et le renversement du camp socialiste en Europe.

Cette lutte a également dévoilé le rôle des différents partis soi-disant "de gauche",  "socialistes" ou "verts", au sein de l'UE et aux États-Unis, ainsi que le rôle de tous les gouvernements dits "progressistes" qui ont en fait mené cette guerre.

Rappelons-les un par un:

- Les démocrates avec Clinton comme président aux États-Unis...

- D'Alema en Italie...

- Les sociaux-démocrates et les Verts en Allemagne, qui ont oublié leurs sensibilités environnementales et ont commencé à larguer des bombes à l'uranium appauvri...

- Les socialistes de Jospin, avec la participation du PC Français mutant, c'est-à-dire toutes les forces qui participent aujourd'hui au fameux "nouveau Front populaire" en France, qui est censé barrer la route à l'extrême droite de Le Pen.

- À l'époque, en effet, M. Mélenchon, le prétendu "extrême gauchiste", comme l'appellent les droitistes, était  député et puis ministre des socialistes...

- Et bien sûr, ici en Grèce, le gouvernement du PASOK, qui a pleinement facilité les plans des impérialistes!

Le Secrétaire Général de l'OTAN de l'époque, le social-démocrate espagnol Javier Solana, a coordonné tout ce groupe de bellicistes.

Il est utile de rappeler tout cela maintenant que les processus au sein de la social-démocratie s'accélèrent, afin qu'elle puisse jouer le rôle de nouvelle "réserve" du système, vers laquelle le mécontentement populaire créé par la politique gouvernementale pourrait être canalisé.

Les anciens doivent se souvenir et  les jeunes doivent apprendre pourquoi nous qualifions la social-démocratie de "trempée dans la compromission", même si cela agace certains.

Dans la période qui a suivi les années 1990, cher(e)s ami(e)s, les gouvernements du PASOK et de la ND, ainsi que le gouvernement de SYRIZA plus tard, ont adopté le même argument:

Que "la Grèce devrait soi-disant prendre le risque et jouer un rôle actif dans les plans et les guerres impérialistes, afin de pouvoir soi-disant demander des "contreparties", c'est-à-dire une part des nouveaux marchés" !!!

Nous entendons la même chose aujourd'hui. Sauf que le danger ne concerne que le peuple grec, tandis que les bénéfices ne concernent que les armateurs, les industriels et les banquiers grecs.

C'est pourquoi le gouvernement de la ND est devenu le porte-drapeau de l'OTAN dans la région, suivant les traces de SYRIZA.

Maintenant que le risque d’une généralisation de la guerre s'accroît, la vigilance, la préparation du peuple à agir, en tant que facteur décisif de l'évolution des événements, est d'autant plus nécessaire.

Mais cela ne peut se produire qu'avec un KKE beaucoup plus fort, partout".

 

08.07.2024