Liens vers les pages web anciennes du KKE
Le gouvernement antipopulaire de SYRIZA-ANEL envoie la police antiémeute pour défendre sa politique
Le gouvernement antipopulaire du soi-disant «parti de gauche » SYRIZA et du soi-disant « patri patriotique » ANEL, a décidé d'envoyer la police et la police antiémeute pour défendre sa politique antipopulaire.
Le 29 novembre, des étudiants et des travailleurs des résidences étudiantes qui protestaient devant le ministère de l'Éducation se sont affrontés avec la police antiémeute. Le gouvernement a répondu avec des coups de matraques et des gaz lacrymogènes aux étudiants qui n’ont pas accès à des services d’alimentation il y a un mois, ainsi qu'aux travailleurs des résidences qui avaient été congédiés par les entrepreneurs. «Nous n’allons pas succomber à leur intimidation! », a déclaré le Secrétaire exécutif du Front militant des Étudiants (MAS), condamnant l’attaque inacceptable de la police antiémeute, et il a souligné: « Il a été démontré encore une fois que le gouvernement de SYRIZA-ANEL est impitoyable dans l'application rigoureuse de la politique qui ruine nous et nos familles. Il prive les étudiants séjournant dans les résidences étudiantes même de repas, tandis que le nouveau budget de l'État ne fournit rien pour nos besoins et tout est donné au grand capital, tout en continuant avec le conte de fées sur le «développement juste».
En même temps, les forces de répression étant déployées à l'intérieur et à l'extérieur des tribunaux civils, le gouvernement a « garanti » la reprise des ventes aux enchères des biens des personnes qui doivent aux banques ou à l'État. Sous le slogan « Allez-y, les gens, levez-vous! Ne touchez pas la propriété du peuple », des syndicats et des comités populaires, répondant à l'appel du Secrétariat du Front militant de tous les Travailleurs (PAME) dans la région de l’Attique, ont tenue des manifestations hier après-midi, le jour de la reprise des ventes aux enchères, dans les tribunaux civils de l'Attique, continuant leur lutte contre les ventes aux enchères et les saisies immobilières des maisons des familles populaires-ouvrières pauvres. Les forces de police ont exercé des violences inutiles et ont utilisé des gaz lacrymogènes à l'intérieur d’un tribunal civil, à l’encontre des travailleurs qui protestaient contre le vol de biens créés par le travail acharné du peuple.
Le même jour, la police a attaqué de nouveau à Ioannina, arrêtant 12 travailleurs qui protégeaient la grève dans la société « Market In », y compris le président du Centre du travail d’Ioannina. La grève a été proclamée pour soutenir la juste lutte des travailleurs de la société « Karipidis », dont les magasins ont été vendus en pratique à la chaîne de supermarchés « Market In » et tous les travailleurs ont été licenciés. Les travailleurs des magasins « Karipidis » demandent le paiement des salaires qui leur sont dus ainsi que leur réemploi par la chaîne « Market In ».
Le KKE a dénoncé par des communiqués de presse ces actions gouvernementales autoritaires qui visent à réprimer les luttes ouvrières menées pour résoudre les problèmes de la classe ouvrière et d'autres couches populaires.
Il convient de noter qu'une grève générale nationale a été proclamée pour le 14 décembre contre l'intention du gouvernement d'abolir le droit de grève.