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Il ne peut pas y avoir une politique en faveur du peuple avec les capitalistes au pouvoir!
Les trois journées de discussion à la session plénière du parlement sur les déclarations programmatiques du nouveau gouvernement se sont achevées le 10 février 2015 avec le vote de confiance accordé par les parlementaires de SYRIZA ET ANEL au nouveau gouvernement (162 voix en sa faveur).
La servilité à la stratégie antipopulaire du capital et de l'UE et aux objectifs des groupes d'affaires intérieurs a dominé la discussion. Ceci fut vrai pour le gouvernement et aussi pour les autres partis de la gestion bourgeoise. Les éventuels désaccords concernaient la façon de renforcer la rentabilité des monopoles et de sauvegarder la récupération du capital.
La voix de la classe ouvrière, du peuple a été entendue seulement quand les députés du KKE ont été à la tribune, parlant des divers aspects de la politique étrangère et intérieure. Ils ont exprimé l'essence des déclarations programmatiques du gouvernement SYRIZA-ANEL, le caractère des négociations antipopulaires que le gouvernement mène avec l'UE et les créanciers, les engagements qu'il a pris en relation avec les organisations impérialistes de l'UE et de l'OTAN. Les députés du KKE ont révélé que le peuple ne peut pas attendre une orientation politique en faveur du peuple aussi longtemps que les capitalistes sont au pouvoir. Ils ont rendu clair que la ligne de démarcation est la suivante: "soit avec les monopoles et leurs unions, l'UE, l'OTAN, l'OCDE, soit avec la classe ouvrière et les couches populaires qui lui sont alliées".
Prenant la parole le 9 janvier 2015, Dimitris Koutsoumpas, le Secrétaire général du CC de KKE, a appelé le peuple, la jeunesse, le mouvement ouvrier-populaire radical à tracer leur propre orientation de lutte dans le but de récupérer les pertes dont ils ont souffert dans la période de crise. Comme il l'a dit " Le peuple doit organiser sa contre-attaque pour le chemin qui apportera l'espoir: la socialisation des monopoles, le désengagement de l'UE et de l'OTAN, avec le peuple à la barre du pouvoir, afin de paver le chemin pour la seule et actuelle perspective, pour la réelle libération de l'homme qui est la construction d'une nouvelle société socialiste."
Lors de sa deuxième intervention du 10 février, D.Koutsoumpas a souligné que le nouvel accord que le nouveau gouvernement veut signer avec les créanciers aura des anciennes et nouvelles conditions antipopulaires. Quel que soit le nom de ce nouvel accord, pour le moment, la majorité des mesures du mémorandum restera en vigueur et le reste sera couvert par d'autres mesures équivalentes à caractère structurel, sur la base de l'OCDE, ou sa «boîte à outils», ou ses réformes notoires.
Le Secrétaire général du CC de KKE a souligné que les références à la "fierté du peuple grec" sont effectuées dans le but de dissimuler les engagements du gouvernement à l'UE et à ses règles, son compromis avec la pauvreté et les miettes qu'il promet".
D.Koutsoumpas a fait référence au fait que la controverse entre les "Merkelists" et les "Obamistes" n'a rien à faire avec les intérêts du peuple. Personne ne peut et ne doit se sentir fier de simplement choisir comment et quand ses droits seront détruits et il a souligné que le drapeau des luttes historiques du peuple et du mouvement ne peut pas être placé sous les drapeaux de l'UE, l'OTAN, des monopoles et du mémorandum. Il a appelé le peuple à ne pas demeurer passif ou devenir un supporter des différents défilés en faveur des choix du gouvernement. Il doit organiser sa lutte maintenant, sous ses propres bannières et non pas sous de faux drapeaux.