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Festival, consacré aux 100 ans du KKE et aux 50 ans de la KNE

Des milliers de personnes ont participé au festival central de la Jeunesse communiste de Grèce (KNE) qui s'est tenu les 20-22 septembre 2018, cette année consacré aux 100 ans du KKE et aux 50 ans de la KNE. Le festival de la KNE, qui s'est rendu dans toutes les grandes villes de Grèce, avec des dizaines d'événements politiques et culturels, a culminé avec les événements qui se sont déroulés au parc «Tritsi» à Athènes. Là-bas, la KNE a construit une «ville» entière avec des scènes musicales accueillant des concerts ainsi que de multiples discussions; l'immense librairie proposant des livres politiques et progressistes; la «Ville internationale», à laquelle ont participé 40 organisations de jeunesses communistes et anti-impérialistes du monde entier; et une exposition consacrée aux 100 ans du KKE et aux 50 ans de la KNE.

Samedi, lors de l’immense rassemblement politique impressionnant, Dimitris Koutsoumpas, le Secrétaire général du KKE, a prononcé un discours, alors que le Secrétaire de la KNE, Nikos Abatiellos, et la militante palestinienne Ahed Tamimi, ont adressé leur salutations. Ahed Tamimi est la militante de 17 ans qui a été détenu pendant huit mois cette année dans les prisons israéliennes et est devenu un symbole de la lutte du peuple palestinien contre l'occupation criminelle israélienne. Elle a été invitée par la KNE pour participer au festival.

 

  Festival 100 years KKE-50 years KNE [1st Day]

Ahed Tamimi a mentionné dans sa salutation:

«Je vous salue tous ici au Festival. Je tiens à vous remercier tous pour l’immense soutien que vous avez apporté à la cause palestinienne. Je vous remercie pour votre position morale puissante, qui donne beaucoup de force à notre lutte.

Tout d'abord, je voudrais féliciter le KKE pour ses 100 ans d'action et les 50 ans de la KNE. Nous disons toujours que nous tirons de force du soutien que vous nous accordez, mais nous ne vous considérons pas uniquement comme des défenseurs de notre cause, mais comme des partenaires dans notre lutte.

Malgré les souffrances que chaque Palestinien subit chaque jour, nous ne nous considérons pas comme des victimes, mais comme des combattants pour la liberté et la cause. Nous disons toujours que les peuples et notre peuple peuvent réaliser des changements et remporter la victoire; pour cela, les peuples libres du monde entier doivent s'unir pour mettre fin à l'exploitation, au capitalisme et au colonialisme et pour mettre fin à l'impérialisme.

Nous remercions tout le monde pour le soutien que vous nous avez apporté. Votre position est très importante pour nous et me donne la force de retourner dans ma patrie, dans mon pays et de poursuivre la lutte contre le colonialisme.

En concluant, je voudrais dire que nous venons de la terre de paix, de la Palestine, qui n’a jamais eu la paix. S'il n'y a pas de paix en Palestine, il n'y aura pas de paix dans le monde.

Tous les gouvernements qui soutiennent Israël le soutiennent en raison de leurs intérêts capitalistes et nous devons tous nous unir contre le colonialisme et le capitalisme, qui sont la raison et la cause de toutes les souffrances du monde. Merci à tous pour votre soutien! »

Le secrétaire du CC de la KNE, N. Ampatiellos, a commenté, entre autres, l'action de la KNE: «Nous dressons des obstacles PARTOUT contre les efforts du système et de ses partis de tromper la jeunesse. Ces efforts deviendront plus forts. Nous prenons les devants en révélant les faux espoirs que le gouvernement et les autres partis sèment. Nous sommes à l'avant-garde de la création des points de résistance contre les politiques antipopulaires, de luttes collectives pour les besoins contemporains des jeunes. Pour renforcer la lutte anticapitaliste avec la participation, la vivacité, le militantisme de la jeunesse des familles populaires ... Avec un mouvement ouvrier fort, avec une alliance sociale plus puissante, notre génération peut être la génération de renversements ! (…) Avec la KNE et le KKE, les jeunes peuvent devenir plus forts, lutter pour une vie vraiment libre, pour satisfaire leurs besoins contemporains.

Pour ce faire, nous avons des armes puissantes. La stratégie révolutionnaire contemporaine du KKE, ses estimations et conclusions tirées d'un siècle d'histoire, plein de luttes, de sacrifices, d'affrontements avec la classe bourgeoise, l'État et ses mécanismes. Nous avons la force du cours de 50 ans de la KNE, les jeunes qui prendront le ciel d’assaut, pour un nouveau monde, pour le socialisme - le communisme. Nous sommes optimistes. Nous avons confiance et nous sommes déterminés».

Festival 100 years KKE-50 years KNE [2nd Day]

EXTRAITS DU DISCOURS DU SG DU CC AU FESTIVAL, SAMEDI 22 SEPTEMBRE, PARC TRITSIS

Chères amies, chers amis,

Chers camarades,

Nous sommes ici ! Les 100 ans d’action héroïque et militante à l’avant-garde de notre Parti sont ici !

Toute l’histoire de 50 ans de la KNE est ici !

Nous sommes fiers et nous déclarons dans toutes les directions :

Il n’y a qu’une route : seulement en avant, seulement vers la victoire !

Nous démarrons le nouveau siècle de l’Histoire du KKE honoré en plaçant la barre encore plus haut.

Armés avec l’expérience et les conclusions du passé.

Pour remporter la lutte pour un monde à la hauteur des rêves, à la hauteur des gens. (citation de Nikos Belogiannis par son discours pendant son procès, avant son exécution à Kaisariani, 1952).

Nous sommes la graine labourée par les semeurs.

Les enfants, les petits-enfants et les arrière-petits-enfants de l’action révolutionnaire du 20ème siècle.

Des grévistes du mai de ’36, des prisonniers dans Akronafplia et Gyaros. Dans Makronisos, mais aussi dans Leros.

De ceux qui ont transformé la pierre de l’exile en toile de peinture.

Et leur NON aux gardes est devenu une chanson, une décision et de l’expérience.

Ceux qui devant le peloton d’exécution mettaient par-dessus tout l’honneur du Parti.

Des soldats guérilla de l’EAM – ELAS et des Aetopoula de l’EPON (enfants de 8-10 ans recrutés à l’EPON – les « petits aigles »).

Des combattants d’Athènes et du Pirée en décembre ’44.

Des combattants et combattantes de l’Armée Démocratique de Grèce honorée.

Des communistes des années suivantes qui ont réussi à maintenir des « nids d’eau parmi les flammes ».

Les communistes qui, dans les ténèbres de la clandestinité, ont décidé non pas seulement de ne pas retraiter, mais de fonder la Jeunesse Communiste de Grèce.

Qui ont tenu en haut le drapeau de l’espoir et de la lutte des classes, quand les historiens bourgeois déclaraient notre défaite.

De tous ceux qui, après des années des persécutions, quand on leur demandait s’ils choisiraient le même chemin, ils répondaient clairement d’une voix forte : « Oui, je le ferais de nouveau ! », sans hésitation…

Nous continuons.

Sous les drapeaux du marxisme – léninisme, de l’internationalisme prolétarien…

Avec plus d’expérience, plus armés, plus prêts.

Maintenant, ce chemin est le notre.

Et nous le marcherons jusqu’au bout.

Avec l’ambition que notre main puisse aussi mettre « une signature solennelle aux avenues de l’avenir »… (G. Ritsos)

Avec courage et radicalement !

Parce que nous sommes sûrs que tout changera !

Ce qui semble immobile aujourd’hui se bougera.

Ceux qui restent silencieux aujourd’hui parleront !

Et ils crieront : Ce monde pourri peut changer, doit changer et changera !

Le Festival de la KNE et de « Odigitis » maintient cette flamme de la lutte brûlante et la passe d’une main à l’autre, d’une génération à l’autre, depuis 44 ans !

Aujourd’hui la génération du 1er Festival est ici. Avec les jeunes communistes d’aujourd’hui se trouvent les camarades, les enfants simples du peuple, qui ont été alors les vainqueurs de la lutte contre la junte !

Ici se trouvent les cadres de l’Organisation qui, en septembre ’91, un mois après le regroupement de la KNE, quand ils pouvaient être comptés avec les doigts d’une seule main, ont réussi l’impossible : Ils ont organisé le 17ème Festival, encore une fois à Peristeri, en envoyant un message d’espoir, et ont donné tort à tous ceux qui prévoyaient la fin de la KNE.

Le Festival est un chapitre unique, glorieux de l’Histoire de la KNE.

Il a conquis cette position à juste titre. Il est devenu une vraie institution politique et culturelle pour la jeunesse du pays.

Les créateurs les plus importants ont honoré les scènes du Festival avec leur présence.

Nous pouvons dire que nous avons accompli l’objectif posé au début des célébrations des 100 ans.

(…)

A faire connaître à la nouvelle génération surtout la route et l’évolution de la lutte des classes dans notre pays et internationalement, ainsi que l’action d’avant-garde du KKE et du mouvement ouvrier populaire dans notre pays.

Mais surtout, le festival amène la jeunesse plus proche à la politique révolutionnaire et à l’idéologie avant-garde du KKE.

Il éclaire le seul chemin réaliste et plein d’espoir pour la jeunesse.

Le chemin de la confrontation et du renversement, le chemin de la victoire.

 

 

 

Festival 100 years KKE-50 years KNE [3rd Day]

 

Chères amies, chers amis,

Chers camarades,

Nous savons bien que pour éclairer ce chemin, il faut se débarrasser, un par un, des obstacles placés à la conscience de la jeunesse par le système dominant avec tous ses centres de pouvoir.

Nous devons rendre inutile un de plus sournois arguments bourgeois que « le capitalisme en Grèce ne fonctionne pas bien », qu’il a besoin de certaines corrections, de quelques reformations comme les nomment les bourgeois, afin de duper les travailleurs, afin que la Grèce devienne un pays supposément « normal » avec un capitalisme « normal ».

Ils veulent cacher que ce système pourri d’exploitation, partout, dans tous les pays, crée les mêmes résultats.

La pauvreté, le chômage, les crises, les guerres pour le peuple et des profits énormes et la prospérité pour une poignée de parasites.

La Grèce de la pauvreté et de l’injustice n’est pas un cas particulier, mais une miniature du monde contemporain capitaliste.

Dans la métropole du capitalisme, aux Etats-Unis adorés par M. Tsipras, où le capitalisme est supposé à fonctionner parfaitement et où vivent le 25% des milliardaires du monde, en même temps,

- 40 millions d’américains vivent sous le seuil de pauvreté,

- 19 millions vivent dans des conditions de pauvreté extrême,

- 1 enfant sur 5 est pauvre.

(...)

En Allemagne, le pays supposément le plus « normal » de l’UE, 1 million d’élèves ne peuvent pas acheter les fournitures scolaires, à cause de la pauvreté.

(...)

Au Royaume-Uni, aussi un pays « normal », les sans-abri ont doublé en surpassant les 300.000. Si on perd son travail, on risque de dormir dans des cartons.

(...)

La pauvreté, le chômage, l’austérité est une situation normale dans le capitalisme.

Et la vérité est qu’il n’y a aucune autre situation normale, que dans la tête de ceux qui vendent aux peuples le mythe du capitalisme humain, qu’ils approchent toujours sans l’achever.

Dans tous ces pays « normaux », il y a d’un côté les exploitants et de l’autre côté les exploités.

D’un côté, il y a ceux qui produisent toute la richesse, avec leurs têtes et leurs mains, et de l’autre côté, il y a ceux qui volent toute la richesse sans travailler.

Les exploitants sont libres à faire tout ce qu’ils veulent et ne reconnaissent qu’un droit et liberté :

-      Le caractère sacré et inviolable de leur propriété capitaliste.

-      La liberté d’exploiter la force ouvrière sans limites, d’usurper toute la richesse.

-      De se battre entre eux, afin d’exploiter des nouveaux marchés et des nouvelles territoires, même avec des guerres où les peuples sont les victimes.

Vraiment, qu’est-ce qu’une jeune personne est libre de faire aujourd’hui ?

-      Peut-il ou elle être complètement éduqué ?

-      Peut-il ou elle développer toutes ses inclinations ?

-      Peut-il ou elle travailler dans le domaine qu’il ou elle a étudié ?

-      Peut-il ou elle s’occuper avec les arts et les sports comme il faut et comme il ou elle voudrait ?

Dans quel mesure un jeune chômeur se sent libre, quand le système le conseille à abaisser encore plus ses demandes, à accepter des conditions de travail encore pires ?

Quelle est la liberté d’une jeune femme qui est obligée à signer qu’elle ne sera pas enceinte, afin d’être embauchée ?

Toutes les libertés reconnues par le système pour les jeunes de la classe ouvrière et du peuple s’arrêtent au point où commence la liberté des capitalistes d’exploiter.

En même temps, elles sont supprimées violemment, quand les jeunes osent à douter ce système de l’exploitation.

Pourtant, la vraie liberté pour les jeunes des familles ouvrières et populaires commence par la mise en cause de cette réalité misérable et continue avec l’organisation de la lutte, qui cible le vrai rival, qui est le système et son pouvoir.

Cecheminestréaliste.

(...)

Le développement capitaliste ne peut pas être « juste », comme se moque SYRIZA.

C’est la plus grande injustice et ne change pas même si la richesse s’accroît, même si la tarte devient plus grande, comme se moque aussi la ND.

Parce que la tarte est devenu plus grande plusieurs fois dans le passé, mais les ouvriers en prenaient les miettes.

Parce que les profits ne sont jamais et à nulle part partagés justement, entre les capitalistes et les ouvriers, les salariés en général ; les capitalistes profitent même par les travailleurs indépendants à travers des chaînes diverses.

L’injustice sociale et ses causes forment aussi la vraie ligne de séparation dans la société.

(...)

Le personnel du système calomnie ou raillent l’organisation et la lutte des classes, il les considèrent même « démodées ».

(...)

Ils font leur travail et nous devons faire le nôtre.

La dette est accumulée à l'échelle mondiale, la rentabilité est faible, un nouveau secteur à rentabilité élevée reste à découvrir et les centres impérialistes recourent aux outils économiques du soi-disant protectionnisme, comme ceux mis en place par Trump, pour protéger les profits de leurs monopoles. En conséquence, les problèmes augmentent.

L’éclatement d’une nouvelle crise plus profonde de suraccumulation de capital est possible. Et cette perspective, c’est-à-dire d’une crise qui touchera encore plus l’économie mondiale, est dominante.

En particulier, l’expansion de l’économie grecque dans des secteurs qui pourraient être affectés par une crise mondiale, tels que le secteur maritime et le tourisme, pourrait devenir le «talon d’Achille» de la future croissance capitaliste.

Une crise internationale généralisée pourrait affecter de manière disproportionnée l'économie grecque.

Notre pays est déjà exposé à l'avenir incertain de la zone euro à cause des antagonismes entre les principaux acteurs de l'UE, la confrontation entre l'Italie, la France et l'Allemagne étant à l'épicentre.

Entre-temps, la participation encore plus grande de notre pays aux plans de l'OTAN et des États-Unis dans la région augmente la possibilité d’explosion du projet d’un développement économique durable et pacifique.

(…)

Si le gouvernement souhaiterait vraiment augmenter le salaire minimum, il aurait voté pour l'amendement proposé par le KKE au Parlement, sur le rétablissement du salaire minimum à son niveau précédent de 751 €. Ce serait une augmentation réelle!

Alors, M. Tsipras et son ministre du Travail, de qui se moquent-ils lorsqu'ils parlent du rétablissement des conventions collectives?

À qui parlent-ils? Ce ne sont pas eux qui appliquent depuis trois ans les lois qui permettent aux employeurs d’éviter l’application des conventions collectives?

Ne savent-ils pas qu'en raison de leurs lois, seuls 10% des travailleurs sont couverts par une convention collective?

Ne sont-ils pas au courant des grèves déclarées illégales à cause de leurs lois?

De quelles négociations collectives libres la ND parle-t-elle? Celles qu’elle a rendues obsolètes et inutiles?

(…)

Leurs différences résident dans les méthodes utilisées pour voler la classe ouvrière.

SYRIZA avec son vol fiscal videra l’une poche des travailleurs, alors que la ND avec les réductions importantes dans les dépenses sociales, la Santé, le Bien-être, videra l'autre.

Dans le même temps, ils promettent de nouvelles exonérations d'impôts et de contributions, et de nouvelles incitations pour des « investisseurs » et le capital. Tout est facile et rapide.

(…)

C'est pourquoi SYRIZA bénéficie du soutien des capitalistes.

Les capitalistes ne trouveront pas un meilleur représentant.

Au cours des trois dernières années, SYRIZA a réussi à mettre en œuvre toutes les mesures que la ND et le PASOK, seuls ou unis, n’osaient pas ou n’avaient pas réussi à mettre en place pendant des décennies.

Bien sûr, le capital n’aurait aucun problème avec un gouvernement de la ND, ils sont toujours prêts à appliquer le « Plan B ».

Et lorsqu'un gouvernement fait faillite, l'autre est prêt à prendre le pouvoir, à mettre en œuvre des mesures encore pires contre le peuple.

C'est pourquoi SYRIZA et la ND sont en conflit sanglant en faveur des groupes monopolistiques.

(…)

Lorsque le gouvernement de SYRIZA-ANEL est devenu le porte-drapeau des États-Unis et de l'OTAN, les risques dans la région, les Balkans, en mer Égée et dans la région en général sont exacerbés et ne peuvent pas être évités.

M. Tsipras est fier d'avoir transformé le pays en une base des États-Unis, car ils lui promettent des investissements américains.

Les États-Unis étaient rarement intéressés par des investissements en Grèce.

La première fois que les Américains ont investi en Grèce était après la Seconde Guerre mondiale, avec le plan Marshall, et la deuxième est maintenant, avec les investissements qu’ils prévoient dans les chantiers navals et dans d’autres secteurs.

Après la Seconde Guerre mondiale, les investissements américains visaient l’Union soviétique et son influence dans les Balkans. Maintenant, ils ciblent la Russie et la Chine et leurs intérêts stratégiques dans la région.

Et si SYRIZA a fait un travail remarquable en absolvant l'impérialisme américain ... et si la ND l'envie parce qu'elle perd son avance ...

Notre peuple doit savoir que les dangers pour nous et nos enfants augmentent, car SYRIZA-ANEL nous impliquent encore plus profondément dans les plans dangereux des impérialistes.

Chers amis et camarades,

Ni leurs programmes, ni les fausses lignes de séparation entre SYRIZA et la ND ne peuvent cacher le fait qu’ils servent tous deux la route capitaliste barbare d’aujourd’hui.

(…)

N'essayez pas de trouver les différences entre SYRIZA et la ND.

Vous pouvez faire la différence en renforçant le KKE.

Nous pouvons avancer, nous pouvons faire beaucoup, seulement avec un KKE fort.

Pour accroître  les obstacles à la politique antipopulaire de SYRIZA, avec laquelle la ND est d’accord.

Pour augmenter les fronts de la résistance et des revendications des droits contemporains des jeunes et des travailleurs.

Pour qu’ils se sentent vraiment faibles, les gouvernements et les partis qui mettent en œuvre les exigences de la Fédération hellénique des Entreprises, des armateurs et des banquiers, qui écrasent nos rêves et notre vie.

Pour renforcer notre lutte contre la participation de notre pays aux plans de guerre de l’OTAN, des États-Unis et de l’UE. Pour renforcer notre opposition aux guerres impérialistes et à leurs causes.

Pour mettre en priorité les besoins contemporaines de notre peuple et de nos jeunes.

Tout cela est mesuré par le renforcement du KKE.

Parce que le KKE est une force déterminée à ne jamais abandonner sa position à l'avant-garde des luttes ouvrières et populaires.

Parce que le KKE n'a rien à voir avec les entreprises, les parasites, les millionnaires, comme les autres partis.

Le KKE n'a aucun lien avec l'UE, les États-Unis, la Fédération hellénique des Entreprises et l'OTAN, comme les autres.

Le KKE est la force des travailleurs et des salariés, qui peut détruire les plans des tous ceux.

Le KKE est la force des travailleurs indépendants, car il leur promet des conditions de travail humaines, du temps libre, ce qu'ils ne peuvent se permettre actuellement.

Parce que le KKE ne donne pas un autre sens à ses mots et ne flatte pas l'électorat pour obtenir des votes.

Au contraire, le KKE révèle la grande image.

Il montre la seule voie en faveur des intérêts de la classe ouvrière, pour le renversement de la propriété et du pouvoir capitalistes.

Parce que le KKE a du programme, de l’organisation et d’un plan conduisant à une forme plus élevée d’organisation de l’économie et de la société dont le moteur est d'assurer le bien-être populaire et non les profits et les privilèges d’une poignée d’exploitants.

Parce qu’il révèle que l’argument «on ne peut rien faire, rien ne change», est le plus gros mensonge qui profite bien sûr aux exploiteurs et à leur pouvoir.

Tout change, tout peut changer. Tout peut être fait, si le décide celui qui doit le changer, le peuple.

Parce que le KKE et le mouvement ouvrier sont les seuls à pouvoir envoyer les pillards, les meurtriers, les nazis d’Aube Dorée où ils appartiennent; à la poubelle de l'histoire, à côté de leurs idoles, Hitler, Mussolini, Metaxas et Papadopoulos.

Parce que quand tous disent aux jeunes à apprendre à vivre avec des «opportunités», le KKE présente les besoins contemporains des jeunes, il lutte pour qu'ils soient satisfaits aujourd'hui, pour que le niveau de vie corresponde au grand développement de la production et de la science.

Parce que le KKE révèle le véritable coupable des problèmes et des impasses rencontrés par les jeunes: le système capitaliste, que tous les autres partis vénèrent ensemble.

Parce que le nouveau et le contemporain, une vie avec des droits contemporains et une vraie liberté, signifie avant tout le renversement du système capitaliste corrompu d’aujourd’hui.

C'est le chemin que le KKE suit sans relâche. Cette voie conduit à la clairière en faveur de la majorité du peuple.

(…)

Chers amis et camarades,

100 ans du KKE - 50 ans de la KNE.

Oui, la route jusqu’ici a été longue.

Et nous pouvons à nouveau marcher ensemble sur cette route.

Avec le mouchoir rouge de la KNE, nous pouvons être présents dans les luttes, côte à côte.

Avec l'œillet rouge, nous pouvons nous rencontrer dans les lieux de travail, dans les quartiers.

Nous nous réunirons aux grandes luttes que nous avons devant nous.

À nos rassemblements et nos événements.

Aux élections des syndicats et des associations de notre mouvement ouvrier.

Aux prochaines élections législatives.

Aux élections européennes.

Aux élections municipales et régionales.

En rendant le KKE beaucoup plus fort partout.

Nous nous réunirons  aux grands rassemblements populaires, aux grands stades rouges populaires d'aujourd'hui et de demain, de notre heureux avenir.

 

 

24.09.2018