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Dimitris Koutsoumpas

Nous nous trouvons au cœur de graves développements, des compétitions et des conflits féroces dans la région, qui présentent des risques pour les peuples

Le SG du CC du KKE, Dimitris Koutsoumpas, a rencontré lundi 31/01 le Premier ministre K. Mitsotakis, dans le cadre des contacts du Premier ministre avec tous les dirigeants politiques des partis parlementaires.

Après la réunion, D. Koutsoumpas a noté entre autres:

«Suite à l'exposé du Premier ministre, je voudrais vous dire que nous nous trouvons vraiment au cœur de graves développements, des compétitions féroces, des contradictions et des conflits dans la région. Cela nous rend particulièrement inquiets. Nous avons exprimé l'opposition du KKE au nouvel accord gréco-américain, qui étend les bases américaines et de l'OTAN en Grèce et engage notre pays dans de nouveaux aventures, dans la guerre et les plans impérialistes dans la région au sens large.

Bien sûr, nous ne nous attendions à rien de différent de la part du gouvernement et du Premier ministre. Leur point de vue sur la position de la Grèce vis-à-vis les Américains et l'OTAN, les alliances internationales, était toujours ferme. Malheureusement, cependant, nous voyons et suivons d'autres partis sur la scène politique, comme l'opposition actuelle, qui avait autrefois des positions différentes, mais en tant que gouvernement a en fait préparé cet accord inacceptable entre les États-Unis et l'OTAN.

Nous avons exprimé notre opposition aux positions et aux vues du gouvernement grec et de M. Mitsotakis lors de sa réunion avec Trump sur l'action meurtrière contre un général d'un autre pays. C'était un acte criminel. Il fallait le dire clairement aux États-Unis et, en fait, pas à propos de la personne en question - comme vous le savez, nous ne défendons pas le régime iranien, nous sommes totalement opposés à la façon dont il se comporte dans son pays et la région - mais dans ce cas c'est une violation des droits souverains, outre le fait de l’action meurtrière contre un général.

De ce point de vue, nous pensons que nous sommes plongés dans des événements qui nous concernent et que certainement le peuple, notre peuple en paiera les conséquences.

Dans le même temps, nous avons exprimé notre inquiétude face à la contestation continue des droits souverains de la Grèce par la bourgeoisie turque, Erdoğan, le gouvernement turc, avec toutes ces délimitations des ZEE avec la Libye et, bien sûr, sa tactique inacceptable de contester même les accords internationaux qui ont défini les frontières dans la région et les États particuliers, en mer Égée, dans les Balkans et la Méditerranée orientale pendant des décennies. Et bien sûr, nous avons exprimé notre désaccord avec l'action devant la Cour internationale de Justice de La Haye, que la Turquie n'accepte certainement pas. Nous avons également soulevé la question du contenu de la convention d’arbitrage, qui nous préoccupe, si les deux parties parviennent finalement à un tel accord. »

15.01.2020