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GRÈVE GÉNÉRALE EN GRÈCE, 3 DÉCEMBRE
Contre la dissolution de la Sécurité sociale par le capital, le gouvernement et l'UE et contre les nouveaux taxes imposés aux couches populaires, des dizaines de milliers de grévistes ont manifesté le 3 décembre 2015, le jour de la grève générale en Grèce, partout dans le pays. Des grévistes par tous les domaines de travail, des chômeurs, des retraités, des femmes et des jeunes. Avec leur participation aux manifestations du Front Militant des Ouvriers (PAME), ils ont appelé tous les ouvriers à résister, "parce que la Sécurité Sociale n'est pas une marchandise, elle est un droit".
À la manifestation d'Athènes, Spyros Marinis, membre du Secrétariat Exécutif du PAME et membre du Conseil Administratif de la Confédération des enseignants du primaire, s'est référé aux mesures antipopulaires du gouvernement de SYRIZA-ANEL, qui détruisent encore plus le système de la Sécurité Sociale, et il a noté les demandes du mouvement syndical de classe:
- Aucun paiement pour des services de santé. Qu'on fasse des milliers d'embauches, selon les besoins, avec un travail permanent et stable. Abolition de l'activité des entrepreneurs dans le domaine de la Santé et du bien-être.
- Un système de Santé et de bien-être, de Médecine Préventive et d'Urgence pour tous, unique, exclusivement public, gratuit et contemporain qui sera exclusivement financé par l'état.
- Des soins médicaux et pharmaceutiques complets et gratuits, avec le renouvellement des livrets de Santé de toutes les Caisses de Sécurité Sociale pour tous les chômeurs et leurs familles sans aucune précondition.
- De la Sécurité Sociale publique et obligatoire pour tous
- Aucune réduction nouvelle aux pensions et rétablissement des pensions de base et auxiliaires au niveau de l'année 2009. Rétablissement de la 13ème et de la 14ème pension de base et auxiliaires.
- Mise à la retraite au 60ème an pour les hommes, au 55ème pour les femmes et au 55ème et 50ème an respectivement pour les Professions pénibles et insalubres.
- Que l'état et le grand patronat couvrent immédiatement tous les besoins des Caisses de Sécurité Sociale. Ce sont eux qui les ont gaspillées !
- Du travail permanent et stable pour tous, avec des droits, une convention collective et de la sécurité sociale.
Selon le locuteur, "c'est notre ligne de lutte contre le compromis avec une vie misérable". Il a appelé à l'organisation de la lutte "afin de changer la corrélation des forces négative d' aujourd'hui, afin de se libérer par les chaînes de l'exploitation, afin d'avoir un développement ayant la satisfaction des besoins populaires contemporains comme le seul motif" (...)
Il faut noter qu'à la manifestation du PAME à Athènes, a aussi intervenu Nikos Papanastasis, membre du "Mouvement pour la Défense Nationale" et de l' "Initiative des Démobilisés pour la défense de la Sécurité Sociale". Dans son intervention, entre autres, il a demandé qu'il n'y ait aucune implication et aucune participation de la Grèce aux plans impérialistes et il a souligné : "Pas de terre, pas d'eau aux assassins des peuples. Qu'il n'y ait aucune facilitation pour les interventions militaires en Syrie et que les bases militaires soient fermées". Il a mentionné que les impérialistes utilisent les assassins qu'ils ont créés, comme ISIS, pour attaquer les peuples et il a souligné que le gouvernement est aussi coupable, parce qu'il soutient les plans impérialistes dans la région. Nikos Papanastasis a appelé les fonctionnaires en uniforme démobilisés et ceux actifs dans les Forces de Sécurité d'isoler l' "Aube Dorée" partout, qui n'a rien à faire avec le vrai patriotisme. "Ils sont des descendants idéologiques de Hitler" a-t-il noté pour les caractériser. En même temps, il a souligné la nécessité de rétablir les salaires des fonctionnaires en uniforme.
Dans sa déclaration aux médias par la manifestation du PAME à Athènes, le SG du CC du KKE, Dimitris Koutsoumpas, a noté :
"Il n'est pas l'heure pour des dialogues arrangés, pour des compromis, pour des nouvelles anticipations fausses autour de la reformation de la scène politique bourgeoise, qui conduit en fait à la manipulation du mouvement ouvrier-populaire, afin de faire passer les nouvelles mesures barbares, plus rapidement et facilement.
Il y a une seule choix pour notre peuple : la lutte continue, l'unité de classe, l'alliance populaire partout dans la Grèce. Le KKE, les organisations syndicales de classe se trouveront à la première ligne de la lutte, afin que les plans du gouvernement, du capital et de l'UE ne passent pas, afin que toutes les lois antipopulaires des gouvernements antérieurs.
Aucune attente, lutte continue, alliance populaire. C' est le message de la manifestation de grève d'aujourd'hui".
04.12.2015